"Ces portraits sont des rencontres que je voudrais garder de l’oubli, ne serait-ce que pendant les quelques minutes où elles sont devant vous. Ce sont des femmes qui travaillent, qui font des enfants et qui, en même temps, gardent un esprit d’indépendance. J’ai tourné vingt-quatre portraits de treize minutes. J’ai choisi cette courte durée pour plusieurs raisons : ne pas ennuyer, échapper à toute coupure publicitaire, réaliser le film vite, dans un élan et sans trop de ratures.

Je ne suis pas un documentariste. Je suis plutôt un amateur de visages, de mains et d’objets. Rendre compte de la réalité ne m’attire pas. La réalité n’est qu’un mot, comme sa sœur jumelle, la fiction, que je pratique par ailleurs, avec un plaisir différent."

Alain Cavalier

Dans cette nuit du 16 Août 1979, François Reichenbach roule avec une voiture de police qui patrouille... Soudain, le crime éclate : le shérif Charles Bakerest est tué. A ce moment-là, le film n’est plus seulement un reportage, il se transforme en drame dont les premiers protagonistes sont le Sergent Eddy Crowson et un criminel que les voitures de police traquent dans la nuit. Le meurtrier réussit à s’échapper. L’enquête est alors prise en main par le détective Carl Kent. A travers les témoignages se dessine le portrait du meutrier : Charles Bass et la solitude d’un coupable confronté avec la justice et avec lui-même.

La remarquable adaptation par Joseph Losey, d’un des plus célèbres opéras de Mozart. Une production prestigieuse, à l’image de son succès, mettant en scène la légende du séducteur libertin Don Juan.

L’épopée de trois chevaliers des dives bouteilles, partis en pays de Beaujolais à la recherche de leur Saint-Graal.
La politique : ils s’en foutent, par méfiance... La religion : c’est une église sur une place, pour jouer aux boules, avec un café en face, c’est pratique... Les femmes : ça rigole en faisant l’amour, ça pleure en épluchant les oignons... Les copains : c’est comme le vin, c’est la richesse du pauvre et l’amitié ça peut se partager sans coûter un rond...

Fatoun, fille d’une misérable famille d’immigrés italiens, est incarcérée pour avoir pillé une tombe. Ses deux frères, Luigi et Rico, font tout pour lui payer un avocat. Fatoun, malgré les efforts de ses frères, sera condamné à rester enfermée jusqu’à sa majorité dans une maison de rééducation. Luigi et Rico décident de quitter la France pour le Canada. Avant de partir, ils rendent visite à Fatoun et d’instinct, au dernier moment, ils la font évader et s’enfuient à bord d’une voiture volée...

André Fragman, dit Fairbanks, a vingt-six ans. Un peu contestataire, il revient du service militaire avec en poche un diplôme d’ingénieur chimiste, convaincu qu’il n’aura aucune peine à trouver du travail. Mais il doit bien vite déchanter car la crise économique a bouleversé toutes ses valeurs. De son côté, Marie, débarque de sa province pour devenir "artiste" à Paris, travaille à mi-temps dans une agence de voyages. Le soir, elle est comédienne dans une petite troupe de la périphérie. André et Marie vont se rencontrer par hasard, s’aimer violemment et se déchirer...