Aotearoa, le pays des longs nuages blancs

Réalisé par
Christophe Lemire et Axel Ferrault
Documentaire de 52' - Format : 1.33 - Audio : Stéréo

Auparavant inhabitée, la Nouvelle-Zélande a été une première fois colonisée par les Maoris, il y a un peu plus de mille ans. Ils sont arrivés à bord de leurs grands canoës depuis leur terre natale, appelée Hawaiki dans les récits traditionnels, et ont baptisé leur nouvelle terre Aotearoa (la terre du long nuage blanc).

En 1642, le navigateur Hollandais Abel Tasman fut le premier Européen à apercevoir cette terre qu’il appela Nouvelle « Zeeland », du nom d’une province Hollandaise. Lors de sa tentative de débarquement, plusieurs de ses marins furent tués par les Maoris, et finalement l’expédition repartit sans avoir mis pied-à-terre. Il fallut attendre 1769, et le fameux voyage du capitaine Cook à bord de d’Endeavour pour que la Nouvelle-Zélande soit cartographiée et que l’on constate qu’il s’agissait de deux grandes îles distinctes du continent Australien.

Les premiers colons Européens, la plupart chasseurs de phoques ou de baleines, commencèrent à arriver, principalement d’Angleterre, mais aussi de France. En 1840, ils étaient à peine 2000, mais constituaient déjà une menace pour la population Maori : ils avaient amené avec eux, outre des maladies, des armes à feu qui, une fois troquées, faisaient des ravages dans les guerres tribales. Le traité de Waitangi, signé en 1840 entre les Anglais et les chefs Maoris, avait pour objectif de garantir, pour les premiers, l’appartenance de la Nouvelle-Zélande à la couronne britannique, et pour les seconds la possession de leurs terres et la protection de leur culture.

Néanmoins, l’afflux d’immigrants Anglais créa rapidement dans l’île du nord des tensions entre les colons et les Maoris qui ne voulaient pas vendre leurs terres, et déboucha dans les années 1860 sur une période de « guerre Maori ».

La Nouvelle-Zélande est composée principalement de deux grandes île séparées par le Détroit de Cook : l’île du nord ou île Fumante, et l’île du sud ou île de jade. L’ensemble est complété par quelques îles ou archipels de moindre importance disséminés au sud ou à l’est. La Nouvelle-Zélande est aussi sans doute le pays où la population est la plus largement sensibilisée au respect de l’environnement et le plus engagée dans des actions de protection de la nature ou de la biodiversité.

L’isolement de la Nouvelle-Zélande depuis 80 millions d’années explique la spécificité de sa faune et de sa flore, composée d’une très large majorité d’espèces endémiques.

L’arrivée de l’homme dans l’île a eu un impact important sur son écosystème. Une grande partie des forêts primaires qui recouvraient le pays a été détruite et remplacée par des pâturages (il y a aujourd’hui 60 millions de moutons en Nouvelle-Zélande).

Les Néo-zélandais ont pris conscience depuis plusieurs dizaines d’années de la nécessité de préserver leur environnement unique. Un tiers de la surface du pays est aujourd’hui protégé dans des parcs nationaux, régionaux ou dans des réserves naturelles.

Ce film Traverse la Nouvelle Zélande du Nord au Sud